La culture et l’industrie musicale en France ont beaucoup évolué ces dernières années comme le montrent la forte baisse des ventes et l’apparition de supports numériques. Il faut dire que la dématérialisation a renversé toute l’économie de ce secteur. Les vinyles ont été remplacés par les cassettes audio, puis les CD sont apparus, et enfin, avec la transformation digitale, les supports physiques ont totalement disparu pour laisser place aux plateformes de téléchargement de fichiers MP3 et aux plateformes de streaming. Cette numérisation a eu des effets néfastes sur le marché puisque cela a facilité l’apparition de plateformes de téléchargement illégales. Les ventes et les recettes ont chuté, ce qui a poussé l’industrie musicale à relever des défis pour pouvoir se renouveler.
Une industrie qui doit évoluer
La chute des ventes a eu un impact sans précédent sur les recettes perçues par les artistes, et aussi par les différents labels. Par le passé, les artistes qui voulaient se lancer devaient signer un contrat exclusif avec un label qui devait se charger par la suite de diffuser leur musique. Le label versait une avance au chanteur pour qu’il puisse être entouré par une équipe pour faire une maquette.
C’était souvent le début d’une success-story comme on a pu le voir avec l’immense carrière du chanteur français Jean-Jacques Goldman. Vous pouvez d’ailleurs retrouver des informations à son sujet dans l’étude d’ExpressVPN sur la star préférée des français. Et une fois la phase de conception achevée, la promotion pouvait commencer. Dans un contexte qui a toujours été très concurrentiel, il s’agissait aussi d’une étape clé pour l’artiste et pour le label. Mais actuellement, les labels sont très frileux, et ce parcours parfait n’est plus vraiment d’actualité, car chaque artiste représente un nouvel investissement et donc un risque potentiel.
En effet, même pour les chanteurs confirmés, les phases de promotion sont de plus en plus complexes. Et bien souvent, certaines promotions sont reportées ou annulées pour éviter les pertes. Maintenant, les labels sélectionnent un titre unique pour les jeunes artistes, et ils le diffusent en radio. Si le titre fonctionne, alors des fonds pourront être débloqués pour faire le clip. Mais cette méthode de promotion est un véritable frein à la diversité artistique puisque les chansons sont conçues spécialement pour convenir aux chaînes de radio. Il n’y a plus vraiment de place pour le côté indépendant.
Des défis à relever pour l’industrie et la culture musicale en France
Actuellement, les labels ont de plus en plus de mal à relever les défis de l’industrie musicale. Ces grandes entreprises ne sont pas assez agiles. C’est pourquoi les évolutions viennent surtout des petites structures qui peuvent proposer des méthodes de promotion plus adaptées. Les structures hybrides peuvent intervenir sur différentes étapes notamment sur la phase de financement qui passe de plus en plus par le crowdfunding ou par les plateformes de partage communautaire.
En même temps, la technologie permet de rendre la conception d’un album beaucoup plus facile. De plus en plus d’artistes passent par l’autoproduction ou font appel à des petits studios pour enregistrer leurs chansons. Mais la promotion reste encore un sujet problématique. C’est pour cela qu’une nouvelle manière de consommer la musique doit naître. Actuellement, l’important n’est pas de tester une musique sur les ondes, mais il faut surtout proposer à l’artiste une plateforme qui lui permettra d’avoir des interactions directes avec ses fans.