Foie gras, caille rôtie, cuisses de grenouilles, escargots de Bourgogne, homard thermidor et nombre record Guinness de fromages, tel est l’appétissant festin présenté aux Grands Buffets de Narbonne.
Sans oublier que ce buffet gastronomique est servi sur des nappes en lin blanc immaculé avec des verres à pied, des serviettes brodées et de l’argenterie polie dans des salles à manger opulentes, le décor orné rappelant l’époque médiévale. En fait, le site Web du restaurant lit, « Dès le Moyen Âge, c’est ainsi que les têtes couronnées et l’aristocratie française tenaient leurs grands banquets.
La « Chambre Doré », par exemple, est décorée de feuilles d’or avec des lustres en cristal. Sculptures art déco de Max Le Verrier, luminaires en couverts de métal, plats de service vintage en argent et bronze, tableaux, ornements baroques, fontaine de chocolat mais aussi plantes luxuriantes, boiseries en acajou et luminaires en laiton rutilant ornent les autres pièces.
Et le prix est tel qu’on pense qu’un zéro a été omis d’une manière ou d’une autre.
Peut-être que numériquement est la meilleure façon de décrire la grande variété de plats préparés par le chef exécutif du restaurant Philippe Munos et son équipe et servis par trente-six maîtres d’hôtel, chefs de rang (serveurs) et assistants.
Quarante-cinq plats chauds sont proposés à base de viande, de poisson et végétariens, le premier comprenant la spécialité de la maison, le canard au sang, ou pressé de canard composé de différentes parties d’un canard servi dans une sauce de son sang et de son os à moelle, extrait par façon d’une presse. Un plat rarement trouvé sur le menu de n’importe quel restaurant, il est servi ici dans un style cérémonial impressionnant à certains moments, avec de la musique et une entrée grandiose du chef et du canard.
Autres spécialités au menu : lièvre à la Royale, tripes mijotées, tête de veau gribiche, cassoulet, boudin aux pommes, blanquette de veau à l’ancienne et os à moelle à la fleur de sel ; ainsi que 29 entrées de fruits de mer dont du crabe, des huîtres à gogo, voire chaudes avec un sabayon ; moules, crevettes et cinq types de saumon.
Le foie gras est servi de neuf manières différentes dont avec de la truffe ou du poivre basque ; il y a cinq patés en croûte faits maison et plus de 111 variétés de toutes les régions de France à la fromagerie record.
Gâteaux, ganaches, éclairs, babas au rhum, millefeuilles et macarons sont parmi plus de 50 desserts créés par sept chefs pâtissiers.
En accompagnement, plus de 70 vins au choix, la plupart vendus au verre.
Tel est le large éventail de plats, pour aider les clients comme moi avec de gros appétits à se souvenir de ce qu’ils ont déjà mangé, des petites étiquettes pour les variétés de fromage, foie gras et jambon sont fournies aux clients avec le nom dessus.
Ce paradis épicurien est l’œuvre du Narbonnais Louis Privat, restaurateur visionnaire, et de sa femme Jane, qui ont voulu ‘ouvrir une fenêtre sur le monde de la cuisine française’ et lance Les Grands Buffet en 1989.
Pas étonnant qu’environ 370 000 clients aient franchi les portes des Grands Buffets l’année dernière pour se livrer à ce délice sensoriel – et tout cela pour le prix ridiculement bas de 52,90 euros par personne.